Avatar Medical, start-up fondée à Paris, a obtenu en février dernier le feu vert européen pour sa solution de visualisation 3D destinée à accompagner les chirurgiens dans leurs interventions.
Dans un secteur médical en pleine métamorphose, Avatar Medical, spin-off de l’Institut Curie, franchit un jalon décisif avec l’obtention du marquage CE pour sa solution de réalité virtuelle. Déjà validée par la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis, cette technologie permet aux chirurgiens d’avoir accès à des images médicales (IRM, scanner) transformées en modèles 3D interactifs. L’objectif est clair : enrichir la planification opératoire, réduire les risques et faciliter les prises de décision en amont comme pendant l’intervention.
Fondée par des chercheurs en physique médicale et en science des données, dirigée par Adeline de Margerie, la start-up parisienne s’ancre au cœur de l’écosystème innovant de l’Institut Curie, en partenariat avec des établissements hospitaliers de renom. Sa mission ? Mettre à la disposition des chirurgiens un outil simple, intuitif et puissant. L’obtention de ces autorisations marque une étape capitale dans l’ascension d’Avatar Medical, ouvrant désormais les portes d’une commercialisation en Europe.
Un tournant stratégique dans un domaine où la réalité virtuelle se fait une place grandissante, aux côtés de pionniers comme Surgical Theater et Pixee Medical. Au-delà de la neurochirurgie ou de l’oncologie, ses cas d’usage s’élargissent : orthopédie, chirurgie cardiaque, formation médicale... À terme, la réalité virtuelle pourrait devenir un standard dans les blocs, au service d’une médecine plus précise et personnalisée.