La mortalité des micro-entreprises est conséquente. Selon une enquête de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) rendue publique le 3 septembre 2025, à peine 28 % des micro-entrepreneurs (la nouvelle appellation des auto-entrepreneurs), qui ont lancé leur entreprise en 2018, étaient encore en activité en 2023, soit cinq ans plus tard.
Les activités de livraison, qui regroupent les livreurs à domicile de courrier, de colis, de courses et de repas, constituent le secteur où la pérennité des micro-entrepreneurs est la plus faible (seulement 6 % d’actifs au bout de cinq ans).
Viennent ensuite :
- le conseil (17 %) ;
- le commerce (22 %) ;
- les activités financières et d’assurance (22 %) ;
- l’hébergement-restauration (24 %) ;
- les activités immobilière (25 %) ;
- l’information et la communication (27 %) ;
- les arts, spectacles et activités récréatives (32 %)
- l’enseignement (33 %).
À l’inverse, la santé humaine (50 % de micro-entrepreneurs actifs au bout de cinq ans), l’industrie (43 %) et les services de ménage (41 %) sont les trois activités qui comptent le plus de micro-entreprises pérennes.
Toujours d’après l’Insee, le chiffre d’affaires (CA) des micro-entrepreneurs immatriculés en 2018 s’est élevé, en moyenne, à 24 950 euros lorsque la micro-entreprise constituait l’activité principale et à 10 739 euros en activité de complément (exercée en plus d’une activité professionnelle).
Activités principales et complémentaires confondues, l’hébergement-restauration s’est situé en tête des activités de micro-entreprise les plus rentable en 2023 (29 000 euros de CA en moyenne), devant la construction (28 000 euros) ; les activités immobilières (26 000 euros) ; l’information et la communication, ex-aequo avec les activités financières et d’assurance (25 000 euros) et le commerce (21 000 euros).