Les pharmacies en difficulté doivent se dépêcher de demander le nouveau dispositif d’accompagnement financier.
Dans une note diffusée le 2 octobre 2025 sur son site Internet, l’Assurance maladie souligne que les demandes doivent être déposées au plus tard le 15 octobre. Passé cette date, elles ne seront plus prises en compte.
Ce serait dommage : ce soutien financier, instauré par le premier avenant à la convention nationale des pharmaciens titulaires d’officine signé le 10 juin 2024 par la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), l’Union nationale des caisses d’assurance maladie (Uncam) et l’Union nationale des organismes complémentaires d’assurance maladie (Unocam), peut s’élever jusqu’à 20 000 euros par an pendant trois années.
Pour en bénéficier, l’officine doit respecter quatre critères :
- être située dans l’un des territoires définis par le directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) et dans une zone sous-dense en médecins également définie par le directeur général de l’ARS ;
- être la seule pharmacie de la commune ;
- avoir un chiffre d’affaires annuel déclaré à l’ARS inférieur à 1 million d’euros ;
- le ou les pharmaciens titulaires ne doivent pas avoir fait l’objet d’une condamnation pour fraude dans l’année civile antérieure.
En ce qui concerne le premier critère, le pharmacien peut se connecter sur le site CartoSanté (https://cartosante.atlasante.fr/#c=indicator&view=map12), édité par la Direction du numérique (DNUM) des ministères sociaux, pour vérifier si son officine est localisée dans un territoire dit « fragile ».
Le professionnel de santé doit également savoir que le bénéfice d’autres aides issues de fonds publics (fonds d’intervention régionale, fonds d’innovation du système de santé, aides des collectivités…) est pris en considération dans l’éligibilité à l’accompagnement financier de sa pharmacie.