L’Université d’Amsterdam a démontré en 2013 que la dépression accélérait le vieillissement des cellules*. Les scientifiques ont constitué trois groupes de volontaires, l’un souffrant de dépression, l’autre ayant traversé un épisode dépressif et le dernier n’ayant jamais rencontré la maladie.

En observant les télomères (morceaux d’ADN situés à l’extrémité des chromosomes) dont la longueur constitue un indicateur biologique fiable puisqu’elle diminue naturellement avec le temps, il est apparu que les personnes les plus sévèrement dépressives avaient des télomères plus courts que les autres.

« Mais ce raccourcissement peut-être contré par des comportements « sains » comme la pratique d’un sport, par une alimentation saine et un sommeil de qualité. Il n’y a pas de fatalité », ont insisté les chercheurs.

Source : « Molecular Psychiatry » – 12 Novembre 2013