Pour s’assurer de passer de bonnes vacances, il faut notamment éviter les tracas de santé. C’est pourquoi l’Assurance maladie a publié, le 8 juillet 2025, sur son site Internet une note d’information sur la prévention des maladies et des petits « bobos » les plus fréquents durant la saison estivale.
Les brûlures superficielles
Qui dit été, dit barbecue. Ce mode de cuisson fort convivial peut malheureusement provoquer des brûlures de la peau. Si elles sont importantes (dès qu’il y a des cloques et/ou une plaie brune ou noire), il faut immédiatement appeler le Samu (le 15) ou amener le blessé aux urgences. Si la brûlure est superficielle, il est conseillé, en premier lieu, de faire couler de l’eau tiède (entre 15°C et 25°C) sur la zone brulée jusqu’à ce que la douleur disparaisse. Il faut éviter d’utiliser de l’eau froide, et encore moins glacée, qui va rétracter les chairs.
Ensuite, il faut sécher la peau en tapotant (et surtout pas en frottant) avec un linge propre. Puis, vous devez appliquer une crème lubrifiante et grasse sur la brûlure, comme de la Vaseline, du baume du Pérou ou une pommade à base de calendula. Le mieux est d’aller dans une officine et se faire conseiller par un pharmacien. Si besoin, il faut appliquer de la gaze stérile qui ne colle pas à la peau, et éventuellement prendre un antalgique contre la douleur, tel que du paracétamol ou de l’ibuprofène.
Les allergies, l’asthme et les cystites
À cause des pollens, des herbacées, mais aussi de l’air conditionné, les allergies sont plus courantes pendant l’été. Les personnes allergiques ont donc fortement intérêt à mettre un antihistaminique dans leur valise. Idem pour les asthmatiques qui doivent veiller à ne pas oublier leur Ventoline.
Le changement de rythme et d’alimentation inhérent aux vacances peut provoquer des cystites, c’est-à-dire des infections urinaires qui touchent essentiellement les femmes. Dès que les premières douleurs apparaissent en urinant, il est recommandé d’aller dans une pharmacie. Les pharmaciens sont désormais habilités à réaliser un dépistage des cystites et, si le test est positif, à délivrer les antibiotiques adéquats, sans avoir besoin d’une ordonnance. Si les symptômes persistent, il faut consulter un médecin ou une sage-femme.
Les IST
Les vacances sont généralement propices aux rencontres. L’Assurance maladie rappelle que le préservatif constitue la meilleure protection contre les infections sexuellement transmissibles (IST), comme l’herpès génital, la chlamydia, la gonorrhée, la blennorragie et, bien sûr, le VIH.
Une dizaine de marques de préservatifs (masculins et féminins) vendues en pharmacie(*) sont remboursées par la Sécurité sociale. La prise en charge est de 100 % pour les jeunes de moins de 26 ans (sur simple présentation au pharmacien de la carte Vitale ou, à défaut, de la carte d’identité) et de 60 % pour les adultes de 26 ans et plus (les 40 % restants peuvent être remboursés par la complémentaire santé). Ces derniers doivent présenter une ordonnance prescrite par un médecin ou une sage-femme pour en bénéficier.
Depuis le 1er juillet 2025, les jeunes femmes de 18 à 25 ans (inclus) peuvent commander gratuitement un kit de dépistage d’IST sur le site mon-test-ist.ameli.fr (https://mon-test-ist.ameli.fr/) qu’elles reçoivent par la Poste. La commande est réalisée sans avance de frais. La participation forfaitaire de 2 euros non prise en charge, appliquée au même titre que pour les autres analyses de biologie médicale, sera déduite du prochain remboursement de l’Assurance maladie. Un kit de dépistage d’IST fonctionnant sur le même principe devrait être proposé au second semestre de cette année aux jeunes hommes de 18-25 ans.
(*) Pour les préservatifs masculins : Be Loved, Eden, Eden Perlés, Manix Classic, Manix sensitivity, Sortez couverts !, Sure & Smile ; pour les préservatifs féminins : Be Loved free, Ormelle, So sexy & Smile.