À compter du 1er juillet, l'interdiction de fumer va être étendue à de nouveaux espaces publics, essentiellement ceux fréquentés par les enfants.

Il va être de plus en plus compliquer de fumer à l’extérieur. Dans un communiqué commun diffusé le 30 mai 2025 (soit la veille de la Journée mondiale sans tabac), la ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles Catherine Vautrin et le ministre chargé de la Santé et de l’Accès aux soins Yannick Neuder ont annoncé une extension des espaces publics sans tabac. En plus des 7 000 lieux d’interdiction totale de fumer déjà créés localement, de nouveaux (leur nombre n’est pas indiqué) vont être mis en place sur l’ensemble du territoire national à partir du 1er juillet prochain.

Il s’agit principalement d'endroits fréquentés par les enfants : les parcs et jardins publics ; les abords des écoles maternelles, des écoles primaires, des collèges, des lycées, des bibliothèques, des médiathèques, des piscines publiques, des stades et des gymnases. Étrangement, le communiqué ne mentionne pas les alentours des crèches, des haltes-garderies et des jardins d’enfants.

Plus de 200 décès par jour

Outre ces lieux de « sociabilité quotidienne des jeunes », l’interdiction de fumer sera étendue aux plages, aux abribus et aux « zones couvertes d’attente des voyageurs » (stations de tramway, gares routières...). Si l’accent a été mis sur les espaces publics fréquentés par les jeunes, ce n’est pas un hasard. Les deux ministres soulignent que plus de 15 % des adolescents de 17 ans déclarent fumer tous les jours. Or, 90 % des fumeurs ont commencé à consommer du tabac avant 18 ans. Sans parler du tabagisme passif, qui touche notamment les enfants.

Le gouvernement a donc décidé de s’attaquer aux racines du mal en ciblant les lieux fréquentés par les jeunes. Les ministres rappellent que la consommation de tabac tue 75 000 personnes chaque année en France, soit plus de 200 décès par jour. Par ailleurs, le coût social du tabac - qui comprend le coût externe (valeur des vies humaines perdues, perte de la qualité de vie, pertes de production) et le coût pour les finances publiques (dépenses de prévention et de soins), réduits des économies de retraites non versées et des recettes des taxes prélevées sur le tabac - est estimé à 156 milliards d’euros par an, selon la 10e édition du rapport de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT).

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