Selon une étude de l’expert de la donnée d’entreprise Asteres publiée le 12 juin 2025, le nombre de ventes et de cessions de fonds de commerce a progressé en France de 2,5 % l’an dernier.
Concrètement, il y a eu 31 703 transactions en 2024, contre 30 920 en 2023. Le nombre de ventes de fonds de commerce a ainsi retrouvé son niveau de 2022 (31 717). Toutefois, « nous restons sur des volumes encore très en-deçà des niveaux observés il y a 10 ans », note Asteres. Quelque 45 000 reprises de fonds de commerce étaient enregistrées en moyenne entre 2010 et 2015, versus moins de 30 000 depuis 2020. « Depuis 2014, le marché a perdu environ un tiers des opérations », constate le cabinet. Le marché est aujourd’hui tiré par l’épicerie (hausse des transactions de 11 % entre 2023 et 2024), la boulangerie et la boulangerie-pâtisserie (+ 9,7 %), les débits de boissons (+ 4,2 %), les garages automobiles (+ 3,6 %), la restauration traditionnelle (+ 2,8 %) et la restauration rapide (+ 2,4 %). À l’inverse, le nombre de transactions a baissé dans la coiffure (- 0,2 %), les hôtels et hébergements (- 4,4 %), les officines de pharmacie (- 5,7 %) et, surtout, chez les buralistes (- 10,7 %). Autre tendance : le prix moyen de cession des fonds de commerce a bondi de 5,7 % en 2024, pour atteindre le montant record de 258 314 euros. « Jamais auparavant les acheteurs n’avaient autant dû mettre la main à la poche pour acquérir un fonds de commerce », observe Asteres. Le prix moyen de cession s’est élevé à 1,88 million d’euros pour les supermarchés, 1,23 million d’euros pour les officines de pharmacie, 485 888 euros pour les hôtels, 372 808 euros pour les buralistes, 318 086 euros pour les commerces de journaux et papèterie, 285 634 euros pour les concessions automobiles, 267 796 euros pour les magasins d’optique, 227 411 euros pour les boulangeries et les boulangeries-pâtisseries, 224 039 euros pour les débits de boissons, et 206 534 euros pour la restauration traditionnelle.