#6 Au Fil d’AGIPI : AGIPI s’engage pour les femmes
Un lien entre vous et nous ~ Mai 2022
 Au Fil d’AGIPI
AGIPI s’engage pour les femmes
 
 
Pour célébrer la Journée internationale des droits des femmes, AGIPI, association engagée, a choisi de mettre à l'honneur des femmes d’exception lors d’une soirée. Au programme : discussions autour des droits des femmes, interventions d’administratrices AGIPI pour inciter les femmes à se lancer dans leurs projets et prises de parole d’adhérentes qui ont réalisé des actions concrètes. Retour sur cet événement fort en émotions.
 
Lundi 7 mars, à la veille de la Journée internationale des droits des femmes, un public de 600 personnes, très largement féminin, s’est rassemblé pour célébrer l’engagement des femmes. Car, rappelons-le, AGIPI compte plus de 650 000 adhérents dont 350 000 femmes.

Cette démarche pour aider et valoriser les femmes n’est pas nouvelle pour AGIPI. « Nous avons toujours veillé à ce que les produits d’assurance AGIPI portent des garanties qui montrent notre engagement en faveur des femmes, comme celle dédiée aux violences conjugales que nous venons de lancer » a expliqué François Pierson.

Très investies dans leurs missions professionnelles, plusieurs adhérentes ont pris la parole devant l’assemblée et ont expliqué leur parcours, leur vision et leur ressenti sur des sujets variés tels que la santé, l’aide aux aînés, l’accès à la culture ou à l’éducation. C’est le cas, par exemple, de Tatiana Brillant, consultante et ex-négociatrice au RAID pendant 13 ans, de Laetitia Hélouet, directrice générale de l’École des hautes études internationales et politiques (HEIP) et ex-présidente du Club 21e Siècle, ou encore de Marie-Line Paque Thomas, médecin pompier à Orgon, qui ont prodigué leurs conseils aux adhérentes de l’association.

Des initiatives engagées d’adhérentes ont également été applaudies, comme le projet CareFormi, de Clotilde At. Cette dernière a créé son entreprise pour aider les personnes âgées dans tous les aspects de leur vie (administratifs, aides matérielles, loisirs...), et leur permettre de faire à nouveau des projets et d'établir de nouveaux liens. « Il n’y a pas d’âge pour avoir des projets de vie ! Mon histoire personnelle d’aidante m’a amenée, il y a plus de deux ans, à quitter un grand groupe pour préférer un engagement local en créant un service de care management, CareFormi », a expliqué Clotilde At.

Maître Solange Siyandje, avocate associée et fondatrice du Cabinet SNJ, s’est exprimée au sujet du Club Efficience, un réseau afro-européen dont elle est la vice-présidente : « J’ai eu très tôt envie de réussir et d’accompagner les autres vers la réussite », a expliqué l’avocate. Ce réseau de réflexions et d’initiatives afro-européen attribue des bourses d’excellence à des élèves de Centrale, de Polytechnique, de l’Essec ou de Sciences Po, en difficulté financière, quelles que soient leurs origines. « Par la compétence, l’engagement et la détermination, il est possible de pulvériser les plafonds de verre : c’est ce que je vis et ce que je souhaite faire partager ! », s’est-elle exclamée.

Quatre administratrices AGIPI, responsables et engagées, ont ensuite exprimé leur fierté d’être partie prenante de la démarche AGIPI. Muriel Reus, présidente de l'association de défense des droits des femmes FEMMES avec…, est revenue sur des fondamentaux des droits des femmes. Elle a aidé AGIPI à créer la première garantie de protection des victimes de violences conjugales. « 80 % des victimes de violences conjugales ne portent pas plainte. Nous devons tout faire pour que cela change. Accompagner les femmes vers leur liberté, c’est faire bouger la société », a-t-elle expliqué. Véronique Brionne, présidente de Chubb France, a, elle, rappelé son investissement pour soutenir « les femmes fragilisées par la violence ou la maladie » via des programmes de mentorat et des associations de networking au féminin. Estelle Guyon Abinal, secrétaire générale d’AXA France, a félicité ces engagements : « Aujourd’hui, mettre à l’honneur des femmes engagées dans des domaines très divers, c’est dire à toutes celles qui hésitent ou qui pensent que ce n’est pas possible : allez-y, osez, le monde n’attend que vous ! ». Pour Florence Richardson, présidente du réseau Femmes Business Angels, la difficulté de réussite des femmes résulte certes des inégalités entre les hommes et les femmes, mais ces dernières doivent aussi faire face à des « freins culturels, éducatifs, familiaux ou financiers ». La cofondatrice de WinEquity, société d’investissement dans des start-ups portées par des équipes féminines ou mixtes, a la conviction que la mixité doit être développée sur toutes les échelles de l’entrepreneuriat : « Plus de mixité dans l’investissement, c’est plus de mixité dans l’entrepreneuriat, dans la gouvernance et au final, plus de valeur apportée pour une économie plus juste, plus durable et plus performante », a-t-elle affirmé.

Le président d’AGIPI, François Pierson, a vivement remercié l’intervention de ces femmes engagées et a rappelé : « Nous avons davantage besoin d’actions concrètes que de discours de militants ». Les principes restent importants, mais il doit y avoir des résultats concrets à la hauteur de ces principes. Car dans ce combat pour le droit des femmes, nous avons tous un rôle à jouer, individuellement et collectivement.

Émotions et partages étaient à ce rendez-vous mettant en lumière des femmes formidables, applaudies et félicitées par le public. Un véritable succès.

Cet événement a également pu bénéficier d’un bel écho médiatique grâce au partenariat avec le magazine économique Challenges . Dans son dernier numéro du mois de mars, l’hebdomadaire a mis en lumière l’engagement d’AGIPI pour les femmes et leur a donné la parole dans un cahier spécial. Dans le cadre de ce partenariat, le magazine réalisera chaque mois le portrait d’une femme engagée AGIPI.

Enfin, la pérennité de cette soirée est assurée par la création du groupe LinkedIn, Femmes engagées AGIPI , qui va permettre à toutes les femmes, adhérentes ou non, de nouer des liens et de se faire connaître davantage.